Conseils avant d'acheter un bien immobilier en Espagne
Mercredi, 13 Août 2014 21:03
Questions importantes à se poser pour acheter un appartement à Barcelone
Le magazine La Vie immo répond aux questions que vous pourriez vous poser pour un achat immobilier à Barcelone ou en Espagne.
La personne physique, ressortissante de l’Union européenne devra d’abord obtenir le « Número de Identificación de Extranjero » (NIE), nécessaire à toute personne ne disposant pas de la nationalité espagnole pour acquérir un bien immobilier.
Elle devra également ouvrir un compte bancaire en Espagne, puisqu’un chèque émis par une entité bancaire espagnole sera exigé pour régler le prix final de l’achat vente. De plus ce compte servira par la suite pour régler les taxes foncières, les charges de copropriété, etc.
Pour le prêt, les conditions seront certainement moins avantageuses qu’avec une banque française et les conditions offertes aux non résidents par les banques espagnoles sont plus draconiennes que pour les clients nationaux. En moyenne, 65 % de financement sur 25 ans maximum avec des intérêts aux alentours de 5 %.
Côté frais, lors de la vente bien calculer l’impôt sur les transmissions patrimoniales (ITP) pour l’acquisition d’un bien dans l'ancien qui, dans le cas de la Catalogne, s’élève à 10 % du prix de vente. La TVA s’applique sur l’acquisition d’un logement neuf. Les frais d’écriture et les frais de notaires environ 1 500 euros.
Les arrhes se paient directement au vendeur, il est fortement conseillé de vérifier les points suivants : la note du registre qui démontre que le vendeur est bien le vendeur, la fiche cadastrale, la « cedula de habitabilidad » (c'est un document courant en Espagne pour démontrer que le bien est habitable, ce document est émis par un architecte) sans oublier le certificat énergétique (que doit fournir obligatoirement le vendeur).
Lors de la vente, il est conseillé de gérer la transaction avec un agent immobilier et de sécuriser la transaction avec un avocat ou un notaire.
Côté impôts annuels, prendre en compte l’impôt sur les biens immobiliers (IBI), équivalent de notre taxe foncière, les charges de copropriété et l’assurance logement.